Misspa

Mon tiroir à bazarre

Mercredi 15 janvier 2014 à 12:58

Bonjour !

Voici donc la suite de mon précédent post sur les tests sur les animaux en cosmétique, portant cette fois ci sur les labels cosmétiques garantissant ou non l'absence de tests sur les animaux...

Voici donc les labels qui garantissent en principe l'absence de tests sur les animaux :

Tout d'abord, parmi les labels officiels garantissant des produits bio en France, les labels interdisant les tests sur les animaux :


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  • Cosmébio, cosméco, écocert, ICEA, organic soil association: ils ont été regroupés avec un cahier des charges uniformisé au niveau européen en 2012, sous un label nommé COSMOS pour Cosmetic Organic Standard... Je suis allée voir sur le site du label Cosmébio, qui est très connu, et sur leur charte , ils s'engagent « à prendre en compte le respect de la vie animale » mais je suis aussi allée voir sur le site du label de standardisation, Cosmos, et je suis allée voir dans « The Standard »... il est noté page 8 (et j'ai mis en gras et souligné le passage important) : «Cosmetic products must not be tested on animals. Cosmetic ingredients must not be tested on animals except where required by law », ce qui, je traduis pour ceux qui n'auraient pas compris, signifie «  Les produits cosmétiques [présentant les labels de Cosmos] ne doivent pas être testés sur les animaux [on parle là des produits finis]. Les ingrédients des cosmétiques ne doivent pas être testés sur des animaux sauf lorsque la loi l'exige. » Or la loi l'exige souvent, surtout dans les produits extérieurs à l'UE... ce qui signifie que si le produit veut être commercialisé à l'étranger dans un pays demandant des tests, on va faire les tests, mais le labels sera accordé car la loi l'aura exigé. De ce fait, ces produits n'ont pas le label Onevoice ni cruelty-free... mais j'en reparle plus bas.

 
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  • BDIH : apparemment, rien de compromettant, pas d’ambiguïté pour ce label... ce label est d'origine allemande, et on nous dit sur le site de BDIH :

    «-on ne réalise de tests sur les animaux ni au cours de la fabrication ni au cours du développement ou du contrôle des produits finaux, ni au passage de la commande. 
    - les matières premières qui n’étaient pas encore disponible sur le marché avant le 01.01.1998 ne doivent être utilisées que si elles n’ont pas fait l’objet de tests sur des animaux.
    Les essais sur les animaux qui ont été réalisés par des tiers restent ici exclus, essais qui n’ont pas été pris en charge à l’instigation du client et qui n’y sont pas non plus liés sur le plan du droit des sociétés ou au niveau contractuel» J'ai eut des doutes sur la phrase soulignée, mais après l'avoir fait lu par d'autres personnes, il semblerait qu'elles comprennent comme moi : un type qui veut avoir le label et fait faire ses tests sur les animaux par quelqu'un d'autre, ne peut pas avoir le label... après les produits qui ont été testés sur les animaux avant 1998 sont autorisés... à vous de voir ce que vous en pensez, pour ma part je considère que ça signifie qu'aucun animal ne souffre actuellement ni ne risque de souffrir à cause de produits du label...

 

En suite, d'autres labels moins répandus car plus exigeants :

 
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  • Cruelty-free : on trouve un logo correspondant sur certains produits comme les produits Alima-pure. (et à une époque, les produits Lush il me semble bien).. Je suis allée sur leur site... alors là, c'est vraiment le flou total... on n'a aucune charte et que de jolies paroles... on a l'impression de quelque chose de très virtuel, et pour cause : voici ce qu'en dit Lush, qui pourtant portait le logo de ce « label » qui n'en est pas vraiment un : « Avant tout il faut savoir que le label Cruelty Free n’est pas régi par une agence ou structure quelconque, il s’agit plutôt d’un concept. Celui qui y adhère s’engage à ne pas acheter de produits à une entreprise qui teste sur les animaux. En revanche, il est souvent associé au label Human Cosmetics Standard (HCS), qui requiert que les sociétés ne testent ni leurs produits, ni leurs ingrédients sur les animaux. »

    Donc, Cruelty-free n'est pas un label, mais est plus ou moins affilié à un label mondial, HCS, dont je parle plus bas.

    De plus, on peut voir sur le site que ce « concept » mène actuellement une campagne avec The Body Shop contre les tests sur les animaux... la marque The Body Shop en elle même ne teste pas sur les animaux mais elle a été rachetée par l'Oréal il y a peu, qui est connu pour tester sur les animaux... de quoi se poser quelques questions sur Cruelty-free... ?
     

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  • Le label HSC (Human Cosmetic Standard) est, de ce que j'ai compris, accordé par ECEAE (European Coalition to End Animal Experiments)...il est représenté par le « leaping bunny », nous garantissant que « Les marques labellisées, les laboratoires, ainsi que les fournisseurs qu'elles emploient après une date limite n'effectuent aucun test de produit fini ni d'ingrédients sur les animaux, quelle que soit la phase de développement du produit. ».

    Les contrôles sont effectués de manière indépendante des marques. Il s'agit d'un label mondial, qui « s'applique à toutes les opérations et ventes d'une entreprise, et pas uniquement à celles réalisées au sein de l'Union européenne » donc contrairement aux autres labels, non seulement il ne doit pas y avoir de tests pour l'UE, mais pas non plus pour d'autres pays du vaste reste du monde (et de ce fait, aucune marque ne commercialisant pour la Chine pour laquelle les tests sont obligatoires, exit par exemple l'Occitane...). Et, sur le site de Cruelty-free, on trouve la liste des marques ayant le leaping bunny... Et là ma question est « Pourquoi Lush n'est-elle pas dans la liste ? »... et bien il semblerait que le leaping bunny n'aille pas assez loin à leur goût contre les tests sur les animaux (je vous invite à aller voir à la fin de la page de Lush que j'ai déjà mis en lien)...mais j'en reparlerai dans la partie III sur les marques.

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  • One Voice : je vous cite ce que le site en dit : « Le Label One Voice certifie tous produits, français ou étrangers, répondant aux critères définis par celui-ci, à savoir non-testés sur animaux, d’origine autre qu’animale (sauf miel, pollen et cire d’abeille) et, pour le logo orange, ayant un impact limité sur la planète. La certification est attribuée par un organisme indépendant. »...En fait, on peut voir ici sur leur site, que One Voice représente l'ECEA en France, donc en France, acheter un produit labellisé par One Voice, c'est acheter un produit labellisé par l'ECEA qui est un label mondial et indépendant...

 

Donc, pour résumer, pour acheter des cosmétiques en ayant la certitude qu'ils ne sont pas actuellement testés sur les animaux et ne peuvent pas faire l'objet de de tests, vous pouvez vous fier au Leaping Bunny ou au logo One voice, ou encore au logo BDIH.

En revanche, les logo bio... etc. du groupe Cosmos ne vous garantissent pas l'absence de tests sur les animaux.

Enfin si vous voulez être certain(e) que vos produits ou leurs ingrédients n'ont jamais été testés sur les animaux, dans ce cas intéressez vous aux produits Lush qui prétendent n'utiliser, contrairement aux cosmétiques su label BDIH ou HSC, que des ingrédients venant de fournisseurs n'ayant jamais testés sur les animaux (alors que pour BDIH et HSC, c'est depuis une date butoir... 1998 pour BDIH par exemple). Mais je reparlerai du cas Lush dans la partie III... parce que c'est vrai aussi que du coup on n'a pas de label indépendant pour cette marque. Bref. J'en reparle.

 

Pour conclure : Ces labels ont des cahiers des charges dont les contrôles sont indépendants des marques. Après, je ne sais pas s'il y a des histoires de pots de vins ou des affaires glaireuses... je vous l'ai dit au premier post, je ne suis pas journaliste, je me contente d'essayer de clarifier les choses sur les tests sur les animaux : les lois, les labels et les marques. On peut toujours espérer que tout se passe bien (il n'est pas toujours besoin de tomber dans le conspirationnisme, j'ose l'espérer) ou bien on peut supposer que non, et créer une ferme, vivre en autarcie et tout faire par soit même... c'est un choix, un mode de vie difficile, mais c'est aussi sacrifier pas mal de confort au passage : allez donc filer vos propres tissus, fabriquer vos propres chaussures, construire vous même votre maison avec des pierres taillées par vous mêmes, ou des planches venant d'arbre abattus par vos soins, histoire d'être sûr que personne n'a été exploité au passage... Bref. Sans aller jusque là, pour les cosmétiques, il faut quand même bien avouer que l'on peut faire soit même pas mal d'entre eux avec des ingrédients assez facilement accessibles... Mais je me ferai une joie de tester quelques recettes de masques ou soins simples à faire soit même, et d'en parler sur ce blog.

 

Bon, c'est tout pour aujourd'hui. Je ne peux pas vous garantir que je sortirai la troisième partie cette semaine, étant donné que j'ai pas mal de choses prévues pour la fin de semaine, et qu'un post comme celui-ci, l'air de rien, me prend quand même au moins quatre heures à faire des recherches... plus l'écriture.

 

J'ajoute juste, pour ceux ou celles que ça intéresserait, quelques liens vers d'autres posts sur ces labels :


http://www.20minutes.fr/planete/983337-cosmetiques-comment-acheter-produits-testes-animaux

http://www.eco-sapiens.com/label-73-Human-Cosmetics-Standard.html

 

Bonne journée !

 

Lundi 13 janvier 2014 à 11:54

Bonjour !

 

Je vous avais promis un post sur les tests cosmétiques sur les animaux... Comme, après quelques recherches, il risque d'être long, je vais le faire en plusieurs parties et donc plusieurs posts pour que ce soit plus digeste. Voici le plan (je me sens de retour au lycée avec les dissertations... mais je ne vais essayer de ne pas faire quelque chose de trop scolaire, hein !):

 

  1. Les Lois de l'U.E., et leur application (ou pas).

  2. Les labels

  3. Les marques.

 

Avant de commencer je souhaite préciser que je n'ai aucune formation journalistique, que je ne suis qu'une pauvre étudiante en PACES (Première Année Commune d'Etudes de Santé) qui profite de ses vacances pour aborder un sujet qui lui tient à cœur, et que j'ai fait ces quelques recherches autant pour en parler à d'autres que pour me renseigner moi même... Donc ce n'est pas du grand journalisme ni un « spécial investigation », juste une petite recherche personnelle... Je suis toujours ouverte à toute information supplémentaire, et si j'ai fait des erreurs quelque part, je serais absolument ravie que l'on me reprenne !

 

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Alors... Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a des lois qui existent au sein de l'Union Européenne concernant les tests sur les animaux. Je suis allée voir sur le site de la Commission Européenne, et voici ce qu'ils en disent (j'ai mis en gras et souligné un passage intéressant) :

« La directive « cosmétique » prévoit un cadre réglementaire dans le but d'éliminer progressivement l'expérimentation animale. Elle établit une interdiction d'expérimentation sur les animaux des produits cosmétiques finis et des ingrédients cosmétiques (interdiction d'expérimentation), et une interdiction de mise sur le marché de la Communauté européenne, des produits et des ingrédients cosmétiques inclus dans les produits cosmétiques qui ont été expérimentés sur des animaux (interdiction de commercialisation).

L'interdiction d'expérimentation sur les animaux des produits cosmétiques finis s'applique depuis le 11 septembre 2004, alors que l'interdiction d'expérimentation des ingrédients ou de combinaison est en vigueur depuis le 11 mars 2009.

L'interdiction de commercialisation s'applique depuis le 11 mars 2009 pour tous les effets sur la santé humaine à l'exception de la toxicité des doses répétées, la toxicité pour la reproduction et la toxicocinétique. Pour ces effets spécifiques sur la santé, l'interdiction d'expérimentation est en vigueur depuis le 11 mars 2013, indépendamment de la disponibilité des méthodes alternatives aux expérimentations sur les animaux. »

Et là vous vous dites « c'est cool, il n'y a plus de tests sur les animaux dans l'UE ! »... Grosse erreur mes chers. Parce que si vous descendez un peu sur la même page Internet... vous constaterez qu'il n'en est rien. En effet, juste en dessous il y a un paragraphe intitulé « Révision de l'échéance de 2013 pour la mise en œuvre de l'interdiction de commercialisation » dans lequel on nous explique que « S'appuyant sur ce rapport, la Commission rapporte au Parlement Européen et au Conseil en septembre 2011 que les méthodes alternatives pour les effets concernés ne sont pas encore disponibles pour 2013 »...En gros, si j'ai bien tout suivi, ça signifie qu'ils estiment que les tests cosmétiques alternatifs aux tests sur les animaux ne sont pas suffisants pour conclure sur la toxicité des doses répétées, la toxicité pour la reproduction et la toxicocinétique, et par conséquent, jusqu'à nouvel ordre, ces tests sont autorisés sur les animaux...Bien sûr on nous précise que l'UE encourage les recherches pour palier à cette lacune, en attendant, allez dire ça aux animaux qui continuent à subir ces tests !

Au passage, je vais juste préciser la nature de ces tests... si mes études peuvent être utiles à quelque chose dans ce post, autant qu'elles servent :

  • évaluer la toxicité des doses répétées, c'est chercher à savoir si un produit, éventuellement inoffensif pour une prise ponctuelle, devient dangereux lorsqu'on y est exposé à répétition (question de première importance pour des cosmétiques, et qui fait débat concernant les parabens...)

  • évaluer la toxicité pour la reproduction, c'est chercher savoir si le produit peut présenter des risques pour notre descendance, c'est à dire : est ce qu'il peut rendre stérile, ou est-ce qu'il peut être tératogène ou entraîner des maladies chez la descendance, que ce soit lorsqu'il est pris chez la femme enceinte ou chez l'homme ou la femme avant la reproduction (dans le milieu pharmaceutique, il y a eut ainsi le scandale du Thalidomide pris chez des femmes enceintes, entraînant des bébés atteint de phocomélie, c'est à dire avec de multiples malformations... mais le Thalidomide est toujours utilisé de nos jours pour traiter certaines maladies sur lesquelles il est efficace, simplement il a été interdit chez la femme enceinte).

  • La toxicocinétique, enfin : lorsque l'on étale une crème sur sa peau, par exemple (et à fortiori lorsque l'on avale une gélule ou un comprimé), notre organisme peut ou non en absorber une plus ou moins grande partie, car l'épiderme offre une barrière imperméable à certaines substances, mais perméable à d'autres, par exemple selon leur nature hydrophile (ie. Solubles dans des milieux aqueux) ou hydrophobes (solubles dans des milieux « gras » ou riches en lipides, ils sont dits lipophiles). Une fois que certaines substances ont pénétré dans notre organisme, selon l'endroit et la manière dont elles pénètrent, notre corps va les transformer, et certaines molécules inoffensives peuvent devenir dangereuses... par exemple, et on sort encore du domaine cosmétique, lorsque l'on avale de l'alcool, le foie le métabolise en acétaldéhyde, un « cousin » du formaldéhyde, qui est très nocif pour l'organisme... puis l'acétaldéhyde est transformé en eau et CO2, mais avant ça il peut avoir causer quelques effets, par exemples en bloquant la libération des neurotransmetteurs dans le cerveau...

 

Ce sont donc des tests très importants pour la santé des consommateurs, et c'est vrai qu'on ne peut pas faire n'importe quoi en la matière... Mais il ne faut pas oublier non plus qu'on parle ici des cosmétiques, c'est à dire de produits qui ne sont en rien vitaux pour notre santé, et si je comprends bien que dans le cadre pharmaceutique on ne puisse pas se passer de ces tests, il existe des solutions pour s'en passer dans le cadre de la cosmétique en attendant d'avoir des alternatives non cruelles pour les animaux, comme tout simplement utiliser des ingrédients et combinaisons d'ingrédients dont on sait déjà qu'ils sont inoffensifs... J'en parlerai dans le prochain post, à propos des labels de type Cruelty-Free et de leur discours.

     Il faut aussi savoir qu'en parallèle à ce discours contre les tests sur les animaux, l'U.E est quelque peu schizophrénique, puisqu'elle a également lancé REACH, entré en vigueur le premier Juin 2007... REACH étant pour « Registration Evaluation and Autorisation of CHemicals »... Des informations très claires sont disponibles sur le site Internet de la marque Lush, qui commence à être relativement connue chez les blogueuses beauté « normales » (je veux dire présentant des cosmétiques de toutes sortes... je considère que c'est une bonne chose que cette marque se répande chez l'utilisateur lambda parce que cela sensibilise tout le monde à la cause animale, je sais que ça a joué un rôle en ce qui me concerne).

Ainsi, Lush nous dit « Avec REACH, les industries fabriquant ou important des substances chimiques en Europe ont la responsabilité d’évaluer et de gérer les risques liés à leurs produits et d’en informer les utilisateurs. Que ce soit un ingrédient employé depuis des générations, ou un ingrédient qui vient d’être créé. » On nous explique plus bas sur la même page que cela signifie qu'en l'absence d'informations enregistrées sur un ingrédient d'un cosmétique, on exigera que le fabriquant effectue des tests pour montrer son innocuité, et ce même si cet ingrédient est utilisé depuis des années, des dizaines d'années ou des centaines d'années sans problème, et même si c'est un ingrédient naturel... On nous stipule clairement que les tests sur les animaux ne doivent être utilisés qu'en dernier recours, si d'autres alternatives n'ont pas été concluantes... Quant à moi j'estime toujours que dans le cadre de la cosmétique, aucun animal ne devrait souffrir, donc soit on peut conclure sur l’innocuité du produit par des tests n'incluant pas des animaux, soit on interdit le produit tout simplement. Ou alors, dans le cas des ingrédients utilisés par des populations depuis des siècles dans des médecines ou procédés traditionnels (je pense à certains composés naturels que les marques aiment à mettre en gros sur leurs tubes et dans leur pubs...), faire une étude sur les populations qui les utilisent quotidiennement (c'est ce qu'on appelle en statistique un étude cas-témoins, on n'expose ici pas volontairement des gens, puisque traditionnellement ces gens utilisent déjà le produit, indépendamment du fait que l'on fasse ou non une étude... ça ne cause donc pas de problème éthique).

 

C'est tout pour aujourd'hui, mais si vous en voulez plus, je vous conseille vivement de lire cette page, qui aborde le sujet des tests sur les animaux du point de vue de la loi, du commerce et de la France, et qui est très bien construite et assez claire :http://www.terresacree.org/tests.htm

Vous pouvez aussi lire un vieil article du point sur le sujet, mais je ne trouve pas qu'il apport grand chose... et à la fin on a l'impression que les gens se félicitent de promesses...

 

Dans le prochain post, je parlerai des positions des labels sur les tests sur les animaux (dans un autre post, je parlerai des labels cosmétiques et de leurs degrés de qualité, mais ce ne sera pas le sujet dans le prochain post).

Enfin, à ceux qui pensent que les animaux ne sont que des coquilles vides sans sentiments, je dirai qu'ils n'ont qu'à se documenter plus avant sur le sujet avant d'émettre des hypothèses sans fondement et d'un autre âge (quoi que dans l'antiquité, certains philosophes avaient de bons pressentiments sur la cause animale), parce que ces dernières dizaines d'années, toutes les recherches tendant à nous montrer le contraire... les animaux n'ont peut être pas notre « intelligence », mais beaucoup d'entre eux ont des sentiments, font des rêves ou des cauchemars, aiment et détestent des personnes ou d'autres animaux, ont des préférences culinaires... De plus, du point de vue de notre « supériorité », sachez que notre patrimoine génétique, c'est à dire la seule source de cette « supériorité » ne diffère que de 9% de celui du chimpanzé... et les gènes impliqués dans notre supériorité sont ceux de la longueur de nos étapes de développement, nous sommes, nous humains à l'âge adulte, pour vulgariser, des « bébés » chimpanzé. Et ça, on l'apprend en terminale S, pas besoin d'avoir bac plus dix pour le savoir !

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N'allez pas me dire que cette photo ne vous dégoûte pas, ne vous inspire pas de la pitié pour ce pauvre animal... ressentiriez vous cela pour une table, une chaise? Si oui, vous êtes débile, si non, alors on appelle ça de l'empathie, et ça signifie que l'on s'identifie au sujet... à bon entendeur...

Nous ne devrions pas profiter de notre intelligence pour exploiter les autres espèces, mais au contraire pour veiller sur elle. Je pense qu'on peut ne pas devenir végétarien, et pour autant faire attention à ne pas être cruel envers les animaux... Mais je reparlerai sans doute de mon avis sur le végétarisme une autre fois, ce n'est ici pas exactement le sujet, et ce post est déjà bien assez long.

Sources photos:
http://stephanyekousineau.blogspot.fr/2010/06/tests-sur-les-animaux-no-more.html
http://www.alliance-essenienne-de-sauvegarde-des-animaux.org/pages/petitions-1/non-a-reach-non-aux-tests-sur-les-animaux.html.

Bonne journée!

 

Vendredi 10 janvier 2014 à 14:40

Bonjour!

Depuis quelques jours et après six mois non-stop, je suis enfin en vacances, et j'ai décidé d'utiliser à bien ces vacances pour faire toutes ces choses qui me tiennent à coeur mais pour lesquelles je n'ai vraiment pas le temps d'habitude... dont ce blog. Et surtout, je voulais faire des articles sur les cosmétiques "responsables".
Il faut savoir que politiquement, j'ai quelques principes inébranlables, qui dans cet ordre, sont:
- les droits des femmes
- les droits des animaux (là dessus, j'estime qu'un animal à le droit au respect, et même s'il doit être mis à mort pour être manger, à ce qu'on lui évite toute souffrance inutile)
- la liberté de conscience tant qu'elle ne porte pas atteinte aux droits de la femme ni à ceux des animaux, ni à la liberté des autres
- le respect de la vie (mais pas de manière inconditionnelle... il faut aussi savoir que dans certaines circonstances, la mort fait partie de la vie... et même parfois peut être préférable à la vie).

Et j'estime qu'au non du droit des femmes à se maquiller ou à se sentir belle, on ne devrait pas sacrifier le droit des animaux à ne pas souffrir inutilement.
Autant j'admets qu'on ne puisse pas se passer des tests sur les animaux dans le cadre pharmaceutique (je suis quand même en première année d'études de santé...), mais plus ça va et moins je tolère qu'en toute impunité on fasse du mal à des animaux.
Pour moi, donner la mort n'est acceptable que si c'est pour donner la vie, et c'est ainsi que ça se passe dans la nature: les animaux tuent pour manger, tuent pour se défendre, tuent pour procréer... mais ils ne tuent jamais inutilement, ne serait-ce que parce que ce serait dépenser de l'énergie pour rien!
Alors que l'humain... jette par les fenêtres des tonnes de cadavres non consommés (restes de viande, restes des animaux tuées pour leur fourrure, restes des animaux tués par les tests en tout genre...) au nom de l'argent. Je ne suis pas de gauche, et même plutôt de droite, je ne suis pas contre le commerce ni contre le fait que des industriels fassent du profit... mais à condition que ce ne soit pas à n'importe quel prix.
Bref, j'ai décidé que dorénavant, je ne parlerai sur ce blog que de cosmétiques "responsables" ou au moins non testées sur les animaux.
J'estime qu'une femme n'est pas belle si elle sacrifie des vies innocentes sur l'autel de sa beauté. La beauté intérieure n'est pas un mythe, et j'aime l'idée qu'une femme puisse être belle à la fois physiquement et éthiquement, si l'on puit dire.

Par conséquent, j'ai prévu dans les deux semaines à venir de vous faire un post sur les labels cosmétiques, et sur les références utiles (livres et sites) pour celles qu s'intéressent aux effets des cosmétiques sur leur santé, sur les autres, sur la planète.
J'ai déjà quelques idées, même si je vais devoir faire quelques recherches, et même si ce ne sera certainement pas exhaustif ni aussi complet que je le souhaiterais, je pense que c'est toujours utile...

Donc,a vis à celles (ou ceux?) qui auraient des références utiles à apporter (concernant la santé, l'écologie, les tests sur les animaux, les labels cosmétiques de manière générale, les législations sur le sujet...), n'hésitez pas à m'en parler ici, je pourrais éventuellement les ajouter à mon post, que je prévois de faire dans la semaine prochaine!

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Tipou, mon petit lapin il y a quelques jours, faisant sa toilette... Sans utiliser de produits testés sur les humains, lui.
Me dire qu'il y a des lapins comme lui qui subissent des tests de tolérance dermatologiques... quelle horreur!

Edit: partie I concernant les lois sur les tests sur les animaux, postée!

Bonne journée.


Lundi 23 décembre 2013 à 13:40

Bonjour!

Il y a une semaine, je disais ici que j'allais essayer de passer une semaine sans télévision... Voici donc le petit bilan de mon défi de la semaine...

Il se trouve que je ne suis pas si forte... j'ai beaucoup (beaucoup) moins regardé la télévision, passant de trois ou quatre (voir cinq?) heures par jour à une heure à peine par jour... Donc, ok, ce n'est pas "0 télé' mais pour moi c'est un grand mieux! Surtout que ça m'a permis , jusqu'ici, d'être pratiquement dans les temps sur mon planning (sauf que ce matin c'était "coiffure manucure", et ça m'a pris toute la matinée... La première fois de ma vie que j'allais dans un salon de coiffure pour moi!).
Donc le bilan de ce défi est mitigé: j'ai quand même regardé la télé, mais je pense que sans ce défi, ça aurait été pire et j'aurais pris du retard sur mes révisions pré-concours (là j'ai fini de revoir les leçons de chimie, de biophy, de biocel, il me reste la biochimie et les biomaths et bio stats... je suis complètement bio!).
Ah, et ça m'a permis de perdre un kilo, parce que du coup je ne grignote plus devant la télé.

Sinon, on approche de Noël et j'ai plein d'envies shopping. ^^; Mais je vous en reparlerai une autre fois! Voilà voilà!

Avant de part, une petit musique qu'une amie m'avait fait découvrir il y a maintenant plusieurs années, dont je me suis souvenue il y a quelques nuits... C'est "Poupée" de Poney Express!



Bonne journée!


Dimanche 15 décembre 2013 à 22:38

Bonsoir!

Bon, malgré mes révisions intenses (le concours est dans trois semaines et deux jours), et le fait que j'ai peu de temps pour moi, j'ai eut une idée pour ce petit blog... Me lancer des défis. Bon, ça faisait un bout de temps que j'avais cette envie. En effet, depuis toujours, et surtout depuis que je suis en PACES (c'est à dire plus d'un an - -; ) j'ai tendance à me laisser aller sur pas mal de plans, sous prétexte que mes révisions priment sur le reste.
Et tous les soirs, et surtout le dimanche soir, je me reproche de n'avoir pas utilisé correctement ma semaine, de manger n'importe quoi, je gaspiller mon temps, de ne pas travailler assez, de ne pas assez ceci ou de trop cela... Alors, comme pour les bonnes résolutions du nouvel an, je me promets, pour me calmer et m'aider à dormir, des tas de choses, je me promets de faire mieux, d'être plus calme, de manger mieux, de travailler plus... et comme pour les bonnes résolutions du nouvel an, mes résolutions ne tiennent pas la journée du lundi.
Donc, je me disais que je pouvais, chaque semaine, vous présenter un point dont je ne suis pas satisfaite me concernant, une mauvaise habitude qui me pourrit la vie, et me lancer le défi de la corriger pour une semaine.
Au bout de la semaine, je ferai un bilan rapide et déciderai si oui, ou non, le résultat vaut le coup de faire des efforts.
Ainsi, déjà, je corrige une chose à la fois, ce qui est plus facile et plus réaliste que de vouloir tout changer d'un coup, de plus, vu que je suis sensée faire un petit compte rendu ici en fin de semaine, je serai plus motivée que si c'était juste pour moi même.

Donc, le premier défi est... Pas de télé pendant une semaine!
Comme je vous l'ai dit j'entame mes trois semaines de révisions, durant lesquelles je n'aurai pas cours, aussi, si je veux rester dans le planning que je me suis fait, je ne dois absolument pas gaspiller de temps! Donc, voici une occasion en or de tester cette résolution, pour une semaine...  En effet, depuis que je suis en PACES je peux parfois passer trois ou quatre heures devant la télé devant des programmes qui ne m'intéressent pas plus que ça, juste pour ne pas aller réviser (et en mangeant n'importe quoi, évidemment, sinon ce n'est pas drôle). Le jour où je déménagerai de chez moi, je pense que je ne prendrai pas cette machine infernale chez moi (c'est presque un annihilateur de volonté...), mais en attendant elle est là et je ne dois pas succomber à la facilité.

Voilà, rendez-vous dans une semaine pour un bilan de ce petit défi personnel!

Bonne semaine!


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